ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
Ennio FlorisLe centurionMatthieu 8: 5-13 |
1- Le récit de Matthieu15- La gnoséologie du récitLes évangélistes, narrateurs |
Introduction Sommaire Le récit de Matthieu Le sens théologique Le genre littéraire - Récit historique ? - Récit romanesque ? - Récit d'interprétation Du récit au document - Première aporie - Deuxième aporie - Troisième aporie Du document à la tradition populaire - Les apories - Le récit populaire - Trois tableaux d'un même fait La gnoséologie du récit - La gnoséologie des Évangiles - Jésus est le Christ - Narrateurs de Jésus- Christ Information sur Jésus, foi en Jésus-Christ - La confession de foi du centurion - Jésus loue cette foi - Interdit sur le peuple juif - La guérison par la foi Les récits parallèles Le texte de Luc Le texte de Jean Les trois textes et la foi au Christ Regard à partir des principes de l'analyse référentielle |
es Évangiles n’ont pas pour objet Jésus, mais Jésus-Christ. C’est pourquoi les auteurs n’ont pas raconté les faits tels qu’ils ont eu lieu, mais selon le sens qu’ils leur donnaient en tant qu’actes du Christ. Pour la foi, l’union entre Jésus et le Christ ne s’opère ni par une fusion, ni par une juxtaposition, mais par une rencontre où l’humanité de Jésus est soumise à la personne divine, en sorte que les actions et les paroles de Jésus-Christ sont divines. N’oublions pas que les disciples ont été convaincus que Jésus était le Christ par l’autorité qu’il avait exercée sur eux, avant de rechercher les signes de sa divinité christique. Peut-être le fait qu’il ait été condamné à mort sans avoir commis de faute fut-il décisif, parce que cela leur rappelait le « serviteur de Yahvé ». On peut penser aussi à ses exploits : l’abolition du sacrifice des animaux, la libération de la femme du pouvoir de l’homme, le remplacement du sacrifice par l’amour fraternel. Du fait de cette méthode interprétative, la narration des Évangiles foisonne d’apories, des hiatus dont le sens ne s’ajuste pas au contexte mais refoule la signification première du document, parce que les écrivains n’ont pas rapporté la réalité des faits, qui ne sont pas niés mais masqués par la signification christique donnée par les signes. |
t461530 : 26/03/2017