ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLe centurionMatthieu 8: 5-13 |
3- Regard sur l’exposé, |
Introduction Sommaire Le récit de Matthieu Le sens théologique Le genre littéraire - Récit historique ? - Récit romanesque ? - Récit d'interprétation Du récit au document - Première aporie - Deuxième aporie - Troisième aporie Du document à la tradition populaire - Les apories - Le récit populaire - Trois tableaux d'un même fait La gnoséologie du récit - La gnoséologie des Évangiles - Jésus est le Christ - Narrateurs de Jésus- Christ Information sur Jésus, foi en Jésus-Christ - La confession de foi du centurion - Jésus loue cette foi - Interdit sur le peuple juif - La guérison par la foi Les récits parallèles Le texte de Luc Le texte de Jean Les trois textes et la foi au Christ Regard à partir des principes de l'analyse référentielle |
e lecteur aura sans doute retrouvé au cours de la lecture les principes de la méthode d’analyse référentielle que j’ai exposée dans mon livre Sous le Christ, Jésus. Cette théorie est née de ma prise de conscience de l’impasse dans laquelle se trouvait la critique néotestamentaire, quant à l’historicité de Jésus et du message que les Évangiles lui attribuent. La méthode référentielle part, au contraire, de la constatation que le discours des Évangiles s’articule sur des informations, dont il refoule le sens pour le remplacer par un autre, qui procède de l’interprétation des textes des Écritures concernant le Christ. Car c’est Jésus-Christ et non Jésus qui est l’objet de leur récit. Mais pour atteindre le Christ en Jésus, ils ont fait l’impasse sur l’histoire pour ne retenir que les codes de reconnaissance relatifs à l’image du Christ dans les Écritures. Ils ont donc opéré dans l’articulation de leur discours un saut du signe linguistique au signe sémiologique, qui a laissé des apories dans leur récit. Grâce à ces apories, il est cependant possible de parcourir le chemin inverse en faisant, cette fois, l’impasse sur le nouveau sens – christologique – pour mettre à jour le sens refoulé des informations sous-jacentes au récit. Cette inversion nous permet, d’une part, d’isoler Jésus, le référant des informations, afin qu’il puisse devenir l’objet d’une recherche historique ; D’autre part, d’analyser séparément le sens christologique, pour retrouver son origine, non dans l’histoire ou dans une métaphysique, mais dans celle des valeurs existentielles. On évitera ainsi de confondre la théologie avec un système dogmatique, ou de faire de la christologie l’objet d’une critique rationaliste. Parce qu’elles se réfèrent à des ordre différents de pensée, le compromis historique de la laïcité pourrait avoir pour fondement objectif cet axiome : |
t463000 : 24/07/2017