ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisDe la naissance de Jésus-Christ
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Les noms de Jésus |
Le champ sémantique et référentiel du nom de Jésus |
Sommaire Avertissement Introduction La naissance chez Paul L’évangile de Marc Matthieu : naissance du roi des juifs Luc : naissance du fils de Dieu La naissance du héros Jean : le samaritain Marie Joseph Les noms de Jésus - L’enfant sauvé par Yahvé - D’où vient ce nom ? - Champ sémantique et référentiel . Rejeté . Exposé . Inconnu . Trouvé . Accueilli L’évangile de Thomas Témoignages des juifs Jésus . . . . . . . . - o 0 o - . . . . . . . . |
Si on tient compte de l’expression poétique originelle « Yahvé sauve » – dont le nom de Jésus est une contraction – et des circonstances concrètes de la naissance de Jésus, ce nom désigne un enfant bâtard. L’expression poétique semble moins venir de la mère qui l’a enfanté que de celui ou de celle qui l’a trouvé et accueilli. Elle exprime l’étonnement et le remerciement envers Dieu, qui a sauvé un enfant exposé à la mort par sa mère. Si, par contre, on retient le deuxième sens « Jésus sauve », qui est le renversement du premier et l’interprétation théologique de l’Église, ce même nom désigne un enfant qui naît comme fils de Dieu, revêtu dès sa naissance de la personnalité christique. Enfant sauvé dans le premier cas, Sauveur dans le deuxième. Dans les récits évangéliques, ce nom se trouve inscrit dans un double champ, sémantique et référentiel : le premier est constitué par des attributs qui déterminent la personnalité christique et le deuxième par des connotations d’enfant bâtard. Pour ce qui est des attributs du premier champ, je me bornerai à souligner les plus importants : « Emmanuel », titre messianique venant d’Isaïe (Is 7:14 ; Mt 1:23), « Fils du Très Haut », dérivé lui aussi d’Isaïe (Is 54:5 ; Lc 1:32), « Fils de Dieu » (Lc 1:35), « Salut » (Lc 2:30), « Lumière des nations » (Lc 2:32 ; Is 42:6). Je m’attarderai par contre sur les connotations du deuxième champ, bien qu’elles ne soient pas toujours évidentes, dans la mesure où elles gravitent autour de la signification du nom « Jésus » que les récits cherchent précisément à refouler. Ces connotations sont exprimées par les mots « rejeté », « exposé », « inconnu », « trouvé » et « accueilli ». |
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t793000 : 23/12/2017