Sommaire
Prologue
Introduction
Clermont-l’Hérault
Saint-Quentin
Bruay-en-Artois
Tourcoing
- Introduction
- Le protestantisme à Tourcoing
. Les origines
. L’extension
. 1949-1959
. Sociologie de la paroisse
. Une paroisse sous- développée
. Rassembler et fortifier
- Communauté vivante
- Sensibilisations
- Parole d’utopie
- L’impasse
- Recherche de structures nouvelles
- Expériences nouvelles
- Vers la crise
La crise
Épilogue
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De 1949 à 1959
Après le départ du pasteur Richard-Molard en 1951, l’Église de Tourcoing connût une année sans pasteur, mais elle fut fidèlement desservie par un laïc, instituteur de profession, qui consacrait toutes ses heures libres à la paroisse.
En 1953, le pasteur Robert Chéradame devint pasteur de Tourcoing jusqu’en 1959. Dans un rapport, il écrivait : « Les chiffres montrent une situation numérique relativement faible (quarante-six responsables et soixante-seize paroissiens). Tourcoing est une petite Église vivante et qui veut vivre ».
En effet, d’une part un certain nombre de personnes, d’origine catholique, qui avaient été attirées par le pasteur précédent, ne gardèrent pas le contact, et d’autres en plus grand nombre au cours des années, chrétiens protestants engagés, quittèrent Tourcoing pour chercher ailleurs en France une situation professionnelle meilleure.
Malgré cette hémorragie, la communauté réduite continuait à s’édifier autour du culte dominical, d’études bibliques, de rencontres fraternelles, et de quelques groupes de mouvements de jeunesse. En 1957, le pasteur Chéradame écrivait : « La générosité d’une quarantaine de fidèles permet à la paroisse de faire face à ses obligations financières avec un budget qui dépasse le million ».
En 1959, l’Église réformée de Tourcoing connut encore une année sans pasteur, desservie cette fois par les pasteurs voisins de Lille et de Roubaix.
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