ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


                              Auteurs Méthode Textes
  Plan Nouveautés Index Liens Aide





Ennio Floris



La  rupture  cartésienne  et  la  naissance
d’une  philosophie  de  la  culture
dans  les  œuvres  juvéniles  de  J.-B.  Vico





Regard rétrospectif :
Démarche pour une pensée créatrice






5- Vers une philosophie
de la création



Lettere a Mons. Pietro Bembo, 1560





Profil biographique de Jean-Baptiste Vico


INTRODUCTION


LES DISCOURS

Vico orateur

La connaissance de soi et la divinité de l’homme

Conscience éthique et conscience historique

La morale des intellectuels

La politique du pouvoir et la politique de l’autorité

Le droit de la guerre et la sagesse du Droit

La corruption de la nature et la méthode des études

La rhétorique des Discours et le projet philosophique de J.-B. Vico



DE NOSTRI TEMPORIS STUDIORUM RATIONE

Vue d’ensemble

La controverse des Anciens et des Modernes et la conscience historique

La nouvelle science

La controverse des langues

Langue et méthode

Le vraisemblable et le sens commun

Le « cogito » cartésien et l’interrogation vichienne du doute

Logique analytique et logique synthétique

Métaphysique et mathématiques


DÉMARCHE POUR UNE PENSÉE CRÉATRICE
L’échec de l’humanisme et la
  rupture cartésienne
La démarche rhétorique et
  méthodologique
La jeunesse et les temps
  nouveaux
Une culture de l’imagination
Vers une philosophie de la
  création



BIBLIOGRAPHIE


ien que les réflexions poursuivies dans le De ra­tio­ne n’aient pas eu d’impact sur la culture de leur temps, elles constituèrent pour Vico la démarche méthodologique d’une entreprise philosophique tout à fait originale. Celle-ci avait surtout été dé­ter­minée par des problèmes demeurés en suspens dans le De ratione, principalement celui du fon­de­ment des mathématiques, dont Vico avait indiqué la solution sans en donner de démonstration.
   Nous avons pu nous-mêmes en prendre con­naissance en nous rapportant au De antiquissima, ce qui suppose que le principe de la pensée cré­atrice était moins objet de recherche directe que de découverte d’un principe implicite dans l’étude sur la méthode. Dans le De ratione, l’intention phi­lo­sophique demeurait au niveau de l’infrastructure du texte qui, à sa surface, ne montrait qu’un souci méthodologique et pédagogique. Au terme de son œuvre, Vico avait reconnu ses limites, dans les­quelles il avait voulu lui-même la tenir, pensant déjà la poursuivre au niveau philosophique.

Rien ne pouvait être résolu sans solution au pro­blème du fondement des mathématiques, qui cons­tituait l’enjeu d’une pensée synthétique. Sans cette solution, la pensée vichienne serait demeurée écar­telée entre la topique et le jugement, incapable de dépasser l’échec de l’humanisme comme la rup­ture cartésienne. Pour aborder ce problème, il fal­lait partir du « je pense » lui-même, et affronter directement Descartes sur son propre terrain. Vico ne s’y est pas dérobé, ces nouvelles réflexions sont contenues dans le De antiquissima, qui est aux Discours ce que, chez Descartes, les Méditations sont au Discours de la méthode.




Thèse soutenue le 22 juin 1974




Retour à l'accueil Une culture de l'imagination Haut de page    Imprimer

t313050 : 05/10/2017