ANALYSE RÉFÉRENTIELLE |
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Ennio FlorisLa rupture cartésienne et la naissance
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Introduction |
6- Objectif de ma recherche |
Profil biographique de Jean-Baptiste Vico
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Selon cet axe, ses œuvres peuvent se répartir en trois périodes. Dans la première, Vico a recherché les liens de force de la culture humaniste et baroque, qu’il a retrouvés autour du concept de l’homme créateur. Il a tenté la synthèse de l’homme créateur des humanistes et de l’ego cogitans cartésien dans un sujet pensant, créateur de son objet. Dans le De studiorum ratione, il a dépassé ces limites rhétoriques pour saisir les oppositions des deux perspectives au niveau de leurs méthodes. Vico a donc cherché à concilier les deux méthodes du cogito et de l’homo faber au sein d’une logique inventive et critique. Dans la troisième œuvre, le De antiquissima italorum sapientia, il est passé de la méthodologie à la constitution d’une métaphysique, dont le centre est la pensée créatrice, restée limitée au niveau de la vérité mathématique. Dans la seconde phase de sa pensée, conscient des limites de sa recherche, Vico a tenté d’atteindre une philosophie où la pensée ne soit pas seulement créatrice dans le domaine mathématique, mais aussi au niveau de la connaissance philologique. Mon livre se limitera aux deux premières œuvres de Vico, mais il sera conçu en fonction d’un second volume qui offrira une étude ouvrant la première période de sa pensée. Nous nous trouverons donc au moment le plus ancien de la pensée vichienne, qui n’a été exploré que partiellement jusqu’à aujourd’hui par Croce et Gentile, Corsano, Badaloni, etc. Toutefois ces auteurs n’ont pas su comprendre le caractère particulier de l’anticartésianisme vichien, dû non seulement à l’aspect cicéronien de la formation de Vico, mais aussi – comme je l’ai déjà dit – à l’exigence de sa démarche philosophique. |
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t310600 : 08/10/2018