ANALYSE  RÉFÉRENTIELLE
ET  ARCHÉOLOGIQUE


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Ennio Floris



La  rupture  cartésienne  et  la  naissance
d’une  philosophie  de  la  culture
dans  les  œuvres  juvéniles  de  J.-B.  Vico





Introduction





7- Méthode de l’étude



Profil biographique de Jean-Baptiste Vico


INTRODUCTION
Vico par lui-même
Vico dans l'histoire de la
  philosophie
La rupture cartésienne
Philosophie européenne et
  ouverture du Cogito
L'inscription de Vico dans la
  culture européenne
Objectif de ma recherche
Méthode


LES DISCOURS

Vico orateur

La connaissance de soi et la divinité de l'homme

Conscience éthique et conscience historique

La morale des intellectuels

La politique du pouvoir et la politique de l'autorité

Le droit de la guerre et la sagesse du Droit

La corruption de la nature et la méthode des études

La rhétorique des Discours et le projet philosophique de J.-B. Vico


DE NOSTRI TEMPORIS STUDIORUM RATIONE

Vue d'ensemble

La controverse des Anciens et des Modernes et la conscience historique

La nouvelle science

La controverse des langues

Langue et méthode

Le vraisemblable et le sens commun

Le « cogito » cartésien et l'interrogation vichienne du doute

Logique analytique et logique synthétique

Métaphysique et mathématiques


DÉMARCHE POUR UNE PENSÉE CRÉATRICE



BIBLIOGRAPHIE


La logique ou l'art de penser, de Nicolle et Arnauld, 1664 a recherche des sources n’a pas été aisée, puisqu’elles demeurent tou­jours inavouées. J’ai dû étendre la lecture à de vastes zones des lit­tératures humaniste et classique lati­nes. Heureusement Vico, n’oubliant pas sa pro­fession de rhétoricien, s’est attaché très souvent à ses sources, en conservant leur mot-clef.
   Ayant trouvé la source, je me suis toujours at­taché à déterminer les écarts la séparant de l’inter­prétation vichienne et à en rechercher les causes dans le cadre de la cohérence du système. J’ai surtout voulu suivre la formation de la pensée vichienne en opposition à Descartes qui lui offrait les cadres de sa structuration philosophique.
   Toutefois, loin de me contenter de mettre en relief les références et d’en souligner les opposi­tions et les convergences, j’ai tenté, surtout dans la seconde partie, une relecture de Descartes à partir des contestations vichiennes. Ainsi, au fur et à mesure que je reconstruisais la pensée vichien­ne, j’ai interprété la philosophie de Descartes ; un Descartes souvent inédit, comme s’il avait été contraint par un adversaire à prendre acte de ses silences et de ses omissions, des rejets comme de ses hantises. L’adversaire était la culture humanis­te et baroque qui, chassée par Descartes du do­maine de la philosophie, revendiquait contre lui le droit à la pensée. Mais en même temps, la ré­flexion de Vico devenait de plus en plus fournie, s’inscrivant dans un système cohérent et nouveau sur lequel la grande ombre souveraine de Descar­tes planait comme sur toute la pensée européenne.

Dans cette perspective, ce livre constituera lui-même une interprétation plutôt qu’une étude criti­que. Ne prétendant jouer qu’un rôle d’hermé­neute, je me suis limité à reconstruire la pensée des deux auteurs dans le cadre de leur opposition. L’étude est donc subordonnée au développement de la pensée vichienne dans ses œuvres succes­sives. Ainsi les deux systèmes demeurent-ils dans l’attente d’une reprise au niveau d’une réflexion philosophique qui permettra de dépasser leurs tensions profondes.





Thèse soutenue le 22 juin 1974




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t310700 : 09/10/2018